Dans la roue jusqu'à l'attaque du dernier acte, les Béliers de Kemper ont inexplicablement déraillé, perdu leur développement, et apparus friables quand au contraire, il fallait être fort et costaud pour mettre le doute à l'adversaire. Orléans l'a senti et a au contraire, mis un point d'honneur à montrer son meilleur en fin de partie. Renvoyant une image biaisée de cette rencontre, sur un match qui pouvait tourner en faveur de Quimper, mais qui sur cette fin de match ratée des Béliers collectivement, a donné le sentiment diffus qu'Orléans jouait dans un autre championnat que les Béliers de Kemper. La différence n'est pas énorme à la ligne d'arrivée (73-83), mais elle est bien réelle sur l'impression d'un match.
Thibault Wolicki ( coach des Béliers de Kemper): " On a affronté un gros morceau de la division, ce soir, avec Orléans. On meurt à 10 points mais c'est un moindre mal. Si la partie avait été chez eux, la différence aurait été encore plus sévère entre les deux équipes. Je ne suis vraiment pas content de certains joueurs, de leur attitude. Je voulais d'abord leur dire en face aux vestiaires avant de dire publiquement la même chose. On n'a pas été suffisamment intelligent, nous avons de gros oublis défensifs par rapport à ce que nous avions travaillé le matin même.
On manque 22 tirs, ça peut arriver dans le basket-ball mais on ne prend que 2 ballons offensifs. Là, ça me gêne plus. On a été dominé dans la combativité. J'ai beaucoup de joueurs qui viennent de N1M, et des joueurs n'arrivent pas encore à monter leur niveau sur de l'Elite 2. Heureusement, la salle est toujours avec nous. Tout n'est pas à jeter, on fournit 28 minutes intéressantes dans le contenu, mais tous les joueurs n'ont pas un niveau homogène sur 40 minutes. Des cadres n'ont pas été à la hauteur, ce soir. Il faudra revoir la vidéo, analyser ce match, mais j'ai cette sensation. Dans l'intensité, l'engagement, il y'a des manques de certains joueurs"
