Plogonnec (R3) - Gourlizon (D1), un scénario fou marqué par une remontée mécanique de la GSA dans ce derby
Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne! Applicable pour tout évènement d'importance, cette maxime, Gourlizon l'a appliquée dans une résilience peu commune, au Peronic, ce dimanche après-midi pour le 4ème tour de la coupe du Finistère. Le leitmotiv de départ, côté GSA, était de simplement gagner la deuxième mi-temps, vu que la première avait été archi-dominé par l'ES Plogonnec (R3, 3-0). Certains spectateurs gourlizonnais avaient même préféré quitter les lieux pour ne plus voir une plus grande avarie sur le second acte. Ce quart d'heure de pause a été salutaire pour les Gourlizonnais, qui sont revenus l'esprit déterminé à renvoyer une meilleure copie. " Nous avons été complètement dominés en première mi-temps. Plogonnec nous a été largement supérieur. On est totalement dépassé, leur premier but est magnifique avec une tête décroisée, le deuxième l'est tout autant avec une reprise de volée", reconnait Pascal Cabillic, le coach de Gourlizon Sports. A la pause, on a changé notre fusil d'épaule, en passant à un 4-4-2 en déplaçant nos centraux du milieu sur les côtés, avec Léo Le Bleis et Elouan Troalen. On a fait remonter Loïc Malom et reposer Clémenbt Allain, car j'avais mon idée en tête, de le remettre à l'heure de jeu pour qu'il finisse avant-centre le match".
 
  			  			Légende: Les Plogonnécois d'Ayoub El Farissi pensaient avoir acquis leur qualification à la pause, menant largement dans ce derby 3-0, mais Gourlizon a été admirable dans la seconde mi-temps en renversant complètement la situation pour s'octroyer la qualif' 3-4 au gong final. Crédit photo: GSA Gourlizon
Ce fighting-spirit gourlizonnais, en mode " Tout est perdu fors l'honneur", à la François 1er, a eu un effet surprenant. Plogonnec (2ème de sa poule L de R3) si solide en première mi-temps a vacillé pour la première fois de la saison, et n'a pas été en capacité de redicter son rythme à ce match. Baptiste Quentel (51') redonnait vie aux Rouge et Noir.
Et à partir de ce moment-là, les cartes ont été redistribuées, avec Clément Allain, surnommé locament, le sanglier. L'ex-latéral droit de la première mi-temps a montré son groin dans la surface pour placer deux coups de sabots, le 1er à la 73ème et le dernier surtout à la 94ème achevant l'édifice local, devenu un château de cartes en deuxième mi-temps. A l'instar de l'ES Mignonne (R3) face à Cotaudon (R3), mené 0-3, pour passer devant dans les arrêts de jeu, ce Plogonnec (R3) - Gourlizon (D1) a été le deuxième ascenseur émotionnel de ce week-end dans le Finistère. Avec un côté renforcé par rapport à l'ES Mignonne, d'avoir passé à l'extérieur sur une équipe de niveau supérieur. Ce 3-4 final, après avoir mené 3-0 à la pause, symbolise cette force et faiblesse en même temps de Gourlizon, qui est capable sur les deux versants.
" On est paradoxalement plus à l'aise sur des équipes de Ligue. En coupe de France, on passe le Quimper Ergué-Armel FC, deux crans au-dessus (0-0, TAB), on n'encaisse qu'un but par mi-temps sur une belle R1, le Stade Pontivyen (0-2), à trois minutes près, on bat l'US Concarneau B (1-0, 87ème) en coupe de Brtetagne, et on passe une première équipe de ligue sur son terrain. J'ai une équipe se dépasse dans la difficulté. On a su gérer cette situation pas facile d'être mené 3-0 à la pause. Le but était simplement de s'en relever, chaque but nous a amené de la force. On a pour l'instant d'avoir des absences dans un match mais aussi des fulgurences. Ce match est un résumé de nos capacités de ce début de saison, oscillant entre ses deux états", conclut Pascal Cabillic.
 
      



