SOUVENIRS & NOSTALGIE : Mickaël Le Bescond, le Pulmonosaure de la Stella Maris
10 avril 2013. " Pulmonosaure", ce néologisme appliqué au capitaine de la Stella Maris Douarnenez, Mickaël Le Bescond, reprend deux idées fortes: une capacité physique très supérieure à la moyenne et une fidélité à son club de coeur. Ce mot rappelle une espèce de dinosaure, époque (presque) révolue où un joueur donnait tout pour l'amour d'un club et d'une ville. A 24 ans, il rassemble ses vertus. Douarneniste pur souche, Mickaël Le Bescond a grandi avec le maillot de la Stella Maris. 16 licences, depuis ses huit ans, le capitanat de l'équipe première à ses 20 ans, il veut encore poursuivre sa progression avec ce club. " Mon rêve serait de monter en DH avec la Stella Maris. Nous ne sommes plus qu'à une division de connaître ce bonheur. Avec Pierre Le Dizet, Kevin Méar, Maxime Le Bris, Alan Blouët, les frères Friant, Judicaël et Mickaël, nous avons presque les 3/4 de l'équipe en dessous des 25 ans. Je connais tout le monde au club. Le premier brassard de capitaine, c'était Pascal Razer, notre entraîneur à l'époque qui me l'avait confié, à 20 ans dans une rencontre contre Kerfeunteun en DSR. Je passe en ce moment mon brevet d'éducateur. J'aime transmettre aux jeunes. J'encadre les U17 de la Stella Maris. Le week-end, le foot occupe presque tout mon temps libre".
Soupape du milieu de terrain, il assure la liaison parfaite entre les tâches défensives et la projection vers l'avant. Son coach, Ronan Simon lui loue beaucoup de qualités. " C'est un pilier du club et un joueur important de l'effectif. Il fait beaucoup d'effort pour être performant. Il fait partie de ces joueurs rares qui se régénère dans l'effort. Plus un match monte en intensité physique, plus il aime ça. Dans les tests physiques, il finit toujours premier. Il n'en a jamais assez. Il fait même un travail individuel supplémentaire en dehors des entraînements. Il recherche la perfection. Ce n'est pas qu'un monstre physique, il possède une finesse technique. Mon seul bémol? Le jour où il anticipera une situation avant de recevoir le ballon, il sera très fort. Il lui manque encore cette capacité à jouer en une touche".
Un trident axial en milieu de terrain : Une des grandes forces de la Stella Maris résidait dans son duo complémentaire, au milieu de terrain, avec Florian Le Gouil en DSR. Avec ce système en 4-4-2, la Stella avait tout balayé sur son passage, se permettant de finir le championnat avec douze points d'avance sur son dauphin Tregunc, dominé 3-0 à Henri Trellu. ( 71 points contre 59 points). Cette année, l'adjonction de Judicaël Friant, dans un milieu de terrain à trois, a permis de retrouver une stabilité dans le jeu Stelliste. " Nous avions du mal en début d'année à tenir la bataille du milieu de terrain. Dans ce repositionnement tactique, Mickaël a plus de liberté pour se porter vers l'avant. Il a besoin d'avaler les kilomètres. Il peut déborder, repiquer axe, faire les transversales, c'est un joueur complet ", rajoute Ronan Simon.
Orlando Da Costa, le chaînon manquant : Egalement à son aise dans ce système, la Stella Maris a trouvé un parfait équilibre avec l'arrivée d'Orlando Da Costa, le meneur de jeu de Plouvorn (DH). " On est une équipe qui aime jouer. Nous sommes premier du groupe dans nos rencontres à l'extérieur. A domicile, c'est plus compliqué car notre terrain est en mauvais état et ne nous permet pas de jouer comme nous l'aimerions. Un mauvais terrain est toujours plus facile pour une équipe qui défend. L'arrivée d'Orlando nous a énormément apporté car il sait jouer juste et à cette capacité à comprendre quand il faut accélerer le jeu et quand il faut temporiser. Avec Florian, on se complète bien. Il est plus grand et prend tout de la tête. Nous avons marqué beaucoup de buts, l'an passé avec lui à la conclusion sur un corner ou un coup-franc".
Sixième avec 41 points, dans son championnat, la Stella Maris, équipe promue en DSE, peut compter sur son capitaine sans peur et sans reproche pour tenir la barre. Le cap est fixé sur la DH, dans les prochaines années.
