Le grand frisson à Kerguillou! Pleyben a fait la recette de son année, avec 800 spectateurs, avec cette fête du 5ème tour face aux Keriolets de Pluvigner (R1). Pendant une belle heure de jeu, les joueurs de Lionel Treussart et Steven Le Guen ont crû à l'exploit, ce samedi en fin d'après-midi, aux projecteurs de l'exploit face à des Pluvignois qui maîtrisaient mais sans trouver la faille. Un OVNI de Yoann Goba a mis un froid à un stade(73'). Peu importe, la fête était bien là pour ce premier passage de cap de Pleyben à ce 5ème tour. Pleyben a raté la qualif', mais pas son match face aux Keriolets de Pluvigner (0-4, R1).

Pier-Luc Le Gall ( capitaine du Stade Pleybennois): " C'était vraiment super comme après-midi. Tous les spectateurs, tous les clubs autour aussi qui ont joué le jeu. Je n'avais jamais connu une telle effervescence autour d'un match de football. Même à Châteaulin? Non, je n'ai jamais fait un 5ème tour, même l'année de notre montée en R1 qui reste un grand moment, il n'y avait pas la même ferveur qu'aujourd'hui.
On a fait ce qu'on a pu, on s'est bien battu avec nos moyens. On a bien défendu, on a été solidaires les uns des autres. Après, la fatigue a joué, on a perdu la lucidité du départ, et avec les joueurs qu'ils ont, ça ne pardonne pas. La deuxième frappe de loin, quand nous ne sommes pas trop en danger, celle-là nous fait très mal. Elle nous abat. A 0-1, tu te dis que tu peux revenir, mais à 0-2, la marche est trop haute. On peut être fier de nous. Surpris? Une R3, je n'étais pas surpris de les tenir, mais la R1, pour y avoir joué, c'est un autre monde. Je ne pensais pas qu'on aurait tenu une heure face à ce type d'opposition.
Avec plus de réussite, on peut aller à 1-0 en entrée de deuxième, aller sur ce score à l'heure de jeu, et tenir, tenir, avec l'appui du public. On ressort beaucoup plus fatigué qu'un match de championnat classique.
A 30 ans, ce match-là, c'est dans mon top 3, voir top 2, derrière la montée avec Châteaulin en R1. La ferveur est juste énorme, des gens qui t'en parlent tout le temps, toute la semaine du match, des gens que tu ne croises jamais, qui te parlent de foot, un plaisir de voir du monde à Kerguillou, d'avoir mis le club en lumière.
La coupe de France sert à créer un groupe, on va rester lié tout le temps maintenant par notre parcours. Je suis le plus ancien et de loin de l'équipe. Je suis le seul trentenaire dans cette équipe, après, ça tombe à 26 ans avec Antho ( Berthéol) et après c'est 18-22 ans pour tous les autres"