Le 23/01/2021

SOUVENIRS & NOSTALGIE. Un week-end de victoires obtenues sur le fil

Pour sa première participation à une compétition européenne, les joueuses du Landerneau Bretagne Basket viennent de passer tout près d'une qualification pour les huitièmes de finale. Un dernier panier marqué par Fribourg à la dernière seconde empêchait les Landernéennes de rentrer dans le top 16 des meilleures équipes européennes de l'Eurocoupe. Hier soirn à Guy Piriou, les thoniers étaient menés depuis la quatrième minute face aux Lyonnais. L'arbitre s'apprétait à siffler la fin de la rencontre lorsque Concarneau dans un dernier sursaut arrachait le partage des points. S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer. Particulièrement en basket-ball ou en handball, le terme money time désigne la période pendant laquelle chaque possession de balle devient cruciale. Ce terme employé uniquement en France, désigne en général les dernières minutes de jeu. Durant cette période, tout peut basculer d'un côté comme de l'autre. Dans ce laps de temps très court, se joue en quelques secondes, le sort des rencontres. Cela fait partie de la glorieuse incertitude du sport oû rien n'est joué avant le coup de sifflet final. L'autre maxime dit qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

Ce week-end de la fin du mois de janvier 2017, un certain nombre de résultats venait démontrer cette vérité. On se rappelle du match de Basket dans la salle Michel Gloaguen entre l'Ujap et Orchies. Quimper pensait tenir la victoire avec un panier de Burke à cinq secondes de la fin (86-85). Mais c’était sans compter sur Hugo Dumortier qui anéantissait l’Ujap et son public sur un tir au buzzer à la dernière seconde.

Cette semaine, parmi toutes les rencontres qui se sont jouées dans les dernières minutes, deux confrontations méritent d'étre citées. La première concerne la rencontre de rink-hockey qui opposait à Noisy Le Grand, l'équipe de la banlieue parisienne aux Bigoudens de Plonéour. Menant au score 4-1, les diables rouges se croyaient à l'abri d'un retour de l'adversaire. Menant encore 4-3 à une minute de la fin, Plonéour pouvait espérer ramener les points de la victoire de son déplacement parisien. Mais Da Costa, un joueur de Noisy, brisa les rêves des bigoudens. Une minute lui a suffi pour égaliser dans un premier temps puis inscrire dans la foulée le but vainqueur. Cruelle désillusion pour une équipe à la recherche de point pour s'extirper de la zone de rélégation.

Autre exemple de match fou qui restera dans la mémoire des spectateurs présents dans l'Arena de Brest. Au moment oû les experts remportaient à Bercy le titre de champion du monde, les Brestoises jouaient le match retour contre les Hongroises d'Alba. A 10 minutes de la fin, on ne donnait pas cher des chances de Brest qui avait six buts de retard sur les hongroises. Mais c'était mal connaître le mental de ces bretonnes qui ne s'avouent jamais battues. Petit à petit, elles remontaient leur handicap pour arriver à un but d'écart à 5 secondes de la fin. Avec une fin de match éprouvante pour les nerfs, Maud-Eva Copy sur son aile gauche décrochait un dernier tir victorieux qui donnait le nul aux Brestoises face aux hongroises.  

Pour la petite histoire, il faut savoir qu'au match aller en Hongrie, le même scénario s'était produit. Avec le même timing, le même emplacement sur le parquet et la même joueuse, Brest avait égalisé dans les dernières secondes contre Alba. Cet exploit fait dire à certains qu'à Brest, c'était un "Copy Collé" du match aller.

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