C'est presque un paradoxe quand le "gros" revient aux vestiaires soulagé du score de parité face au " petit". Cet état d'esprit, les Herbiers l'a eu, ce samedi soir, au 8ème tour de la coupe de France, avec une marque qui aurait pu (du) pencher en faveur des Plabennécois. Ces derniers ont livré une première mi-temps surprenante, sans aucun complexe et de l'allant face à un adversaire lui renvoyant deux divisions. Ce soulagement de la mi-temps d'atteindre un 1-1 et marquer sur la seule situation a plus agi comme une saine piqûre de rappel d'une exigeance à retrouver urgemment pour se sortir indemne du piège de Kervéguen. Les Vendéens ont gommé ce qui n'avaient pas été en première mi-temps, essentiellement l'agressivité et la qualité de leur première relance, souvent anticipée et coupée par les Plabennécois. Passant 1-2 sans pouvoir mettre ce 1-3, sur la demi-heure suivante le but du passage devant à la marque, Les Herbiers s'en contenteront. Les Vendéens auraient pu trépasser en première mi-temps, s'en tirent à bon compte, en ayant maîtrisé complètement leur deuxième mi-temps.
Laurent David ( coach des Herbiers): " 30 minutes poussives en entrée? J'élargirai à 45 minutes extrêmement inquiétantes de notre part. Voir très inquiétantes, c'est ce que je leur ai dit à la pause, la seule chose positive, on a la chance d'être à 1-1 alors qu'en toute objectivité, on aurait pu être à 2-0 contre nous. Nous avons deux frappes dans les cinq premières minutes, et ensuite on a été inexistants.
Inexistants dans le duel, dans nos remontées de ballon, qui est en règle générale, une force. En deuxième mi-temps, nous avons été mieux, il fallait qu'ils se remettent dedans et qu'ils soient un peu plus courageux pour rester correct, progressivement, on a senti qu'on prenait le dessus.
Même si on menait 1-2 et que l'équipe adverse était très fatiguée vu leur débauche d'énergie de la première mi-temps. Il fallait tenir, on a tenu. C'est une qualification qui n'est pas forcément méritée. Elle est difficile mais elle nous permet d'aller en 32ème finale. En deuxième mi-temps, on a cherché à être compact, et la puissance a aussi fait la différence sur ce terrain. C'était beaucoup mieux mais il y'avait que 1-2 au score, et en coupe, on n'est jamais à l'abri."
