Quand on évoque la ville de Landivisiau, on pense forcément à la cité du cheval… Cependant il serait réducteur de penser que la ville n’existe qu’à travers l’activité hippique. Ainsi du côté du stade de Tiez Nevez, nombreux sont les Landivisiens à avoir foulé la pelouse du stade municipal sous les couleurs du Landi FC. Créé il y’a bientôt 30 ans (il les fêtera en 2021), le club de football local porte fièrement les couleurs de la ville dans les championnats de ligue depuis plusieurs saisons. Ainsi le nombre important de spectateurs présents dimanche dernier pour le 5e tour de la coupe de France témoigne de l’intérêt des supporters pour leur équipe.
Pour Patrice Le Goff, co-président du club avec Jean Bléas, malgré l’élimination face à Bourg-Blanc (0-3), le début de saison du club est globalement satisfaisant. « Après la descente survenue au printemps dernier il nous fallait très vite rebondir. En effet le club se structure progressivement, et si l’on veut garder nos meilleurs jeunes on se doit de leur proposer un niveau de jeu correct. Nous avons obtenu le label espoir par la fédération Française et nous souhaitons maintenant poursuivre notre développement ». Gage de la qualité et du sérieux de son encadrement, cette distinction est venue apporter une raison supplémentaire d’imaginer un bel avenir pour le club.
Jean-Marc Carnot est de retour aux commandes du FC Landi, en senior.
Le FC Landi (R3) rebondit, après une année délicate en R2.
En effet l’école de foot se porte plus tôt bien car ce ne sont pas moins de 30 jeunes qui évoluent en U11 et 50 jeunes qui évoluent en U13. Jean-Marc Carnot, de retour sur le banc de l’équipe première depuis cette saison, se réjouit aussi de cette bonne santé du club « J’ai fait le choix de revenir au club, malgré de nombreuses sollicitations. C’est un choix osé car lors de ma dernière expérience ici, j’avais réussi l’exploit de plusieurs montées consécutives. Pour l’instant, nous sommes en phase de reconstruction mais je me projette sur plusieurs saisons, et je suis très optimiste en raison des efforts fournis par le club sur les catégories de jeunes ».
Nul doute qu’une remontée en R2 finira par arriver à court ou moyen termes, même si d’ici là il faudra aussi réduire l’écart entre l’équipe première et la réserve. « Notre équipe B évolue en D2 et d’un point de vue qualitatif, l’écart aux entraînements se fait sentir. Il nous faut impérativement travailler pour que la réserve monte afin d’être davantage attractif » précise Jean-Marc Carnot. Et comme les moyens humains ne suffisent pas toujours, il faudrait aussi sans doute qu’un effort soit fourni sur les infrastructures sportives. En effet, Landivisiau ne dispose pas de terrain synthétique, et a priori, ceci n’est pas dans les tuyaux de la ville… C’est bien dommage car il en va aussi de l’image positive d’une ville et d’un club ainsi que de leur attractivité.
Pierre-Yves Guéguen
